Dominique Jamet a écrit:Comment peuvent-ils se regarder dans la glace, comment osent-ils encore se dire journalistes, ceux qui exigent des puissants du jour devant lesquels ils s’inclinent servilement qu’ils bâillonnent ceux de leurs confrères qui ne rentrent pas dans le moule, dans la norme et dans le rang ? Mais il est bien connu que, dans les écoles de journalisme et dans les médias, on apprend plutôt à renvoyer l’ascenseur qu’à refuser la censure.
Nous y sommes, c'est évident! Plus question de craindre le basculement, nous avons déjà basculé. Seules les idées politiquement correctes sont admises dans ce qui se présente comme un débat mais qui n'est qu'un salon mondain où l'on invite le marginal qui ne pense pas comme soi pour montrer sa grandeur d'âme, sa libéralité, sa tolérance. Mais dès que l'invité prend plus de place que prévu, qu'on ne parle plus que de lui, comme avec Zemmour, alors on disperse façon puzzle: on montre sa véritable nature. Inviter en bout de table, pour le dîner de con, oui, mais pas question que l'invité retourne la situation et montre à toute la tablée que le con ça n'est pas lui… Or rien n'est plus violent qu'un con démasqué après qu'il eût échoué à présenter l'autre comme ce qu'il finit par incarner dans sa superbe !
avechelice a écrit:Salut,
Zemmour en Belgique ? .. pas si sure !!
La tournée promotionnelle de l’auteur du livre « Le Suicide français », prévue début janvier à Bruxelles et en Wallonie, fait débat. Jean-François Lauwens a répondu à vos questions.
http://www.lesoir.be/740711/article/deb ... it-absurde
Interdire ou pas Zemmour en Belgique ?
http://www.rtbf.be/video/detail_interdi ... id=1980766
A+
Eric Zemmour relaxé dans une affaire de diffamation raciale
Eric Zemmour s'en sort bien. Le polémiste a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris, dans une affaire de provocation à la haine et de diffamation raciale. Le 6 mai 2014, il avait déclaré: "Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent."
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 18289.html
politix a écrit:Eric Zemmour relaxé dans une affaire de diffamation raciale
LeFigaro.fr a écrit:Le parquet de Paris fait appel de la relaxe du polémiste Eric Zemmour, poursuivi pour provocation à la haine raciale en raison d'une chronique dans laquelle il avait évoqué des "bandes" d'étrangers "qui dévalisent, violentent ou dépouillent", a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Le parquet a requis aujourd'hui une peine de 10.000 euros d'amende contre le polémiste Eric Zemmour, poursuivi pour provocation à la haine envers les musulmans, pour des propos tenus lors d'une interview au journal italien Corriere Della Sera.
Il y déclarait notamment que les musulmans «ont leur code civil, c'est le Coran», qu'ils «vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller».
C’était il y a près de cent ans. La Première Guerre mondiale venait de s’achever. Le traité de Versailles avait été signé. Un grand économiste, le plus grand de son temps, l’Anglais John Maynard Keynes, publiait un ouvrage, Les Conséquences économiques de la paix, pour expliquer que la France et les vainqueurs avaient été trop durs envers l’Allemagne vaincue, et qu’en particulier celle-ci ne pourrait jamais payer les énormes réparations pécuniaires réclamées. Un grand historien français, journaliste de profession, Jacques Bainville, lui répondit dans un livre intitulé Les Conséquences politiques de la paix. Il expliqua au contraire que le traité de Versailles avait été, selon sa célèbre formule qu’on apprenait naguère dans les cours d’histoire, « trop mou pour ce qu’il avait de dur et trop dur pour ce qu’il avait de mou ». Mais cet affrontement de points de vue sur le traité de Versailles n’intéresserait plus aujourd’hui que les historiens si, dans son livre, Jacques Bainville n’avait, avec une prescience extraordinaire, annoncé tous les événements qui conduiraient à la guerre, la remilitarisation de la Rhénanie, l’Anschluss avec l’Autriche, le dépeçage de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique et l’attaque de la Pologne, avant celle de la France et de l’Angleterre.
Jacques Bainville prophétisait ces événements en 1920 alors même qu’Hitler n’était encore qu’un peintre raté. À l’époque, Bainville fut violemment attaqué par les Anglais et Keynes bien sûr, mais aussi et surtout par la gauche. Sa proximité avec l’Action française en faisait une cible facile. Il fut moqué, insulté, accusé d’être germanophobe, xénophobe, belliciste. Toute la gauche l’accusait de monter les Français contre les Allemands, de pousser à une nouvelle guerre, d’être un criminel, alors qu’il voulait seulement mettre en garde ses compatriotes contre les illusions et la naïveté. Il en tira une leçon que je vous livre : « Les démocraties ont coutume de reprocher à ceux qui ont prévu les événements de les avoir causés. »
Et encore, le grand Bainville ne savait pas qu’on pouvait être attaqué pour des mots qu’on n’avait pas prononcés, qu’on n’avait même pas entendus. Il ne savait pas qu’on pouvait être renvoyé par un de ses employeurs, en l’occurrence i>Télé, parce que des propos prononcés dans un journal italien n’avaient pas l’heur de plaire ni à la directrice de l’antenne ni à la rédaction. Il ne savait pas que l’expression liberté d’opinion ne valait que pour les dessinateurs de Charlie Hebdo. Il ne connaissait pas les beautés cachées de la loi Pleven, des délices et poisons de l’incitation à la discrimination et à la haine raciale. Il ne savait pas, l’heureux homme qui vivait dans une République qui respectait encore les libertés fondamentales, qu’on pouvait être traité comme un délinquant parce que ses idées ne plaisaient pas au pouvoir.
Il ne savait pas que la gauche, la gauche bien-pensante, la gauche humaniste, si bienveillante et pacifique, si laïcarde et anticléricale, avait rétabli subrepticement le délit de blasphème, qui avait été aboli à la Révolution. Oui, le délit de blasphème ! Bien sûr, il ne s’agit plus de condamner le chevalier de La Barre parce qu’il n’a pas ôté son chapeau devant une procession catholique. Mais il s’agit de condamner quiconque n’ôterait pas respectueusement son chapeau devant la nouvelle religion, la nouvelle doxa antiraciste, celle de l’identité heureuse, comme dit un ancien Premier ministre, celle du pas d’amalgame, celle de l’islam modéré, religion d’amour et de paix, celle de l’intégration harmonieuse dans le respect des différences.
Oui, tous ceux qui ne croient pas en cette nouvelle religion, tous ceux qui n’ont pas la foi doivent se taire ou être condamnés.
Ou plutôt, pour que la masse continue à se taire, il faut que certains soient condamnés. J’ai l’honneur, je dis bien l’honneur, d’être devenu une cible privilégiée. La cible privilégiée parce que mes livres ont beaucoup de succès, parce que mes interventions sont regardées, écoutées. Mes adversaires croient que je suis un danger parce que je convaincrais les Français alors que ce sont les Français qui reconnaissent en moi ce qu’ils pensent tout bas. Illusions du nominalisme !
Quand l’historien Georges Bensoussan dit dans Le Figaro : « Nous sommes en train d’assister en France à l’émergence de deux peuples, au point que certains évoquent des germes de guerre civile », que dit-il de différent de moi ? Quand il évoque le témoignage de policiers, d’élus, de médecins aux urgences, « le sentiment que deux peuples sont en train de se former, côte à côte, et qui se regardent souvent avec hostilité, ce sentiment-là est aujourd’hui partagé par beaucoup », pourquoi lui et tous ces témoins ne sont pas traînés comme moi devant ce tribunal ?
Il y a quelques mois, lors d’un autre procès – puisque je passe, désormais, une partie de ma vie au palais de justice -, la représentante du parquet me demandait si ma première condamnation, il y a quatre ans, m’avait conduit à changer mes méthodes de travail. Je lui renverrai aujourd’hui sa question : est-ce que la relaxe dont j’ai bénéficié dans une récente affaire a conduit le parquet à changer ses méthodes de travail ? Est-ce que le parquet s’est remis en cause ? Est-ce qu’il a décidé de ne plus se mêler de la vie des idées en France ? Est-ce qu’il a enfin décidé de ne plus instrumentaliser une loi pleine de belles intentions pour en faire une arme politique ? Est-ce qu’il a enfin compris que son rôle était non pas de criminaliser les opinions dissidentes mais de protéger les citoyens contre les voyous, et accessoirement de respecter la liberté de pensée et d’opinion en France, un de nos acquis les plus précieux hérités des générations précédentes ? Est-ce que ces messieurs-dames du parquet ont admis, enfin, qu’ils n’étaient pas là pour imposer l’idéologie politique de leur ministre, aussi charismatique soit-elle, de leur syndicat, aussi impérieux soit-il, ou plus prosaïquement leurs propres convictions politiques, aussi légitimes soient-elles ?
Quand le ministre de la Justice – madame Taubira, pour ne pas la nommer -, avertit dans une interview qu’il faudra compter de plus en plus avec les « gens comme nous, car ils seront de plus en plus nombreux », que fait-elle d’autre sinon opposer une partie des Français à une autre, séparés par l’origine, la race, la religion ? Est-ce que le parquet a dit quelque chose ? Quand le Premier ministre parle d’apartheid, ne fait-il pas référence à la séparation géographique de deux peuples, selon le modèle des Blancs et des Noirs en Afrique du Sud ? Séparation géographique, raciale, culturelle, avec chacun ses règles, ses lois. Je n’ai pourtant pas entendu une plainte du parquet.
Quand le parquet cessera-t-il de servir de relais à des lobbys antiracistes qui vivent du racisme, ou du prétendu racisme (et encore : de manière hémiplégique), comme d’autres vivent de la défense des baleines ou des ours ? Jusqu’à quand le parquet alimentera-t-il une logique liberticide qui rappelle les régimes totalitaires communistes, qui permet à n’importe quelle association de signaler à la police des opinions dissidentes, afin que le parquet, au nom de la défense de l’État et de la société, ne poursuive les affreux dissidents ?
À toutes ces questions, je connais déjà la réponse. Le parquet s’est empressé de faire appel de la décision de relaxe dont j’ai bénéficié il y a quelques semaines. Et m’a poursuivi pour mes propos dans le Corriere della Sera. Je préfère prévenir respectueusement le parquet et la cour : rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois, même si j’ai bien compris que rien n’arrêtera le ministère public dans sa volonté de me faire taire. J’ai bien conscience aussi d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais un jour, j’en suis convaincu, l’Histoire donnera raison au pot de terre, comme elle l’a donné au grand Bainville, et le pot de fer aura honte. Mais il sera trop tard.
Berurix a écrit: "provocation à la haine envers les musulmans".
limacharlie a écrit:Etrange... je ne savais pas que les les musulmans étaient une "race"
Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement.
« L’heure est venue de la réconciliation de notre communauté avec elle-même », « la Corse appartient à tous les Corses et LE GOUVERNEMENT NATIONAL, LE PREMIER DEPUIS LE 18EME SIÈCLE, sera celui de tous ».
« NOUS SOMMES ARRIVÉS ICI AVEC TOUS CEUX QUI, COMME NOUS, ONT TOUJOURS COMBATTU LES AUTORITÉS FRANÇAISES SUR LA TERRE DE CORSE », a déclaré M. Talamoni, évoquant notamment « tous ceux qui depuis 1768 n’ont cessé de combattre pour que la Corse demeure une nation ».
« Nous sommes arrivés ici avec les soldats de (Pascal) Paoli tombés à U Borgu et à Pontenovu (note : défaite des Paolistes contre les Français), nous sommes arrivés ici avec les militants du Front (de libération nationale de la Corse) morts pour la Corse ».
LeFigaro.fr a écrit:
Le parquet de Paris fait appel de la relaxe du polémiste Eric Zemmour, poursuivi pour provocation à la haine raciale en raison d'une chronique dans laquelle il avait évoqué des "bandes" d'étrangers "qui dévalisent, violentent ou dépouillent", a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Deuxième relaxe pour Zemmour, cette fois par la Cour d'appel de Paris, pour des propos tenus par le polémiste sur l'antenne de RTL. "Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d'après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent", avait-il raconté le 6 mai 2014, déclenchant une vive polémique.
La Cour d'appel de Paris a, ce mercredi, confirmé la relaxe d'Eric Zemmour qui était poursuivi pour provocation à la haine raciale et diffamation raciale. En 2015, la justice avait déjà tranché en faveur du chroniqueur, estimant que les populations visées ne l'étaient pas dans leur ensemble. Toutefois, le tribunal de Paris avait souligné la connotation péjorative du terme "bandes" employé par le polémiste.
Lors de l'audience le 24 juin 2015, le parquet avait requis une amende de 5.000 euros contre lui et 3.000 euros d'amende avec sursis à l'encontre de RTL, poursuivie pour avoir diffusé la chronique sur son site internet. A l'époque, le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) avait de plus épinglé la station par le biais d'une mise en garde. En 2011, Eric Zemmour avait été condamné par la justice pour avoir déclaré à la télévision, "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".
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